André Carrel

André Carrel
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Biographie
Naissance
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ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 94 ans)
BagnoletVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
André Max Hochschiller
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Journaliste, résistantVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Distinctions

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André Carrel, né André Hochschiller dans le 17e arrondissement de Paris le et mort le à Bagnolet[1], est un journaliste, militant communiste et résistant français. Il est rédacteur en chef de L'Humanité Dimanche de 1957 à 1981.

Biographie

Fils d'un journaliste qui fut après la Première Guerre mondiale secrétaire général du Comité des forges, il subit l'influence de sa mère proche des milieux communistes et milite au sein des Jeunesses communistes de France[2]. En 1936, il fait ses débuts journalistiques au Peuple, journal de la CGT. Cet organe de presse était avant 1936 le quotidien des « confédérés ». À partir de 1936, c'est l'Organe officiel de la Confédération générale du travail[3]. André Hoschiller apprend le métier au côté de Maurice Harmel, journaliste d'expérience, qui avait été un des fondateurs de La Vie ouvrière.

Résistant durant l'Occupation, il adopte son pseudonyme « André Carrel ». Il est membre du Comité parisien de Libération à partir de l'automne 1943 et, lors de la Libération, il est avec André Tollet un des personnages importants de l'insurrection parisienne en août 1944.

Plaque en mémoire du Comité parisien de la Libération au no 3 de le rue du Château-d'Eau à Paris.

Jusqu'en , il participe à la nouvelle administration de la capitale. Bien qu'élu conseiller municipal lors des élections d', il ne persiste pas dans une carrière politique et reprend son activité de journaliste dans la presse communiste. Après avoir été, brièvement, rédacteur en chef du quotidien Front national, organe du mouvement de résistance au même nom (), il entre à l'Humanité à la fin de l'année 1946.

André Carrel est à partir de 1957 rédacteur en chef de L'Humanité Dimanche. Il le reste jusqu'en 1981. De 1985 à 1998, il est président directeur général de la société éditrice de l'Humanité[4].

Le , il est promu officier de la Légion d'honneur, pour son activité de résistant[5].

Il était président d'honneur de l'Association des Amis du Musée de la Résistance Nationale.

Ouvrage

  • André Carrel, Mes humanités : itinéraire d'un homme engagé, Paris, L'Œil d'or, coll. « Memoires et miroirs », , 285 p. (ISBN 978-2913661301), avant-propos de Raymond Aubrac

Décorations

Sources, notes et références

  • Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français mouvement social, volume 3 notice André Carrel, éditions de l'atelier
  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. Annie Burger-Roussenac, « Notice CARREL André [HOSCHILLER André, dit] », sur maitron.fr.
  3. Le Peuple à la une, éditions Le Peuple, Montreuil, 1995.
  4. « Alfred Gerson relaie André Carrel », sur humanite.fr, (consulté le ).
  5. a et b Claude Baudry, « Presse et Résistance, les deux vies d’André Carrel », sur humanite.fr, (consulté le ).
  6. Ordre de la Libération - base des médaillés de la Résistance française, « Fiche André Hoschiller, alias André Carrel » (consulté le )

Liens externes

  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • « Maitron »
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  • « La population était prête pour l'insurrection », humanite.fr,
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