Camille Galic

Camille Galic
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Fonctions
Directrice
Rivarol
-
Directrice
Écrits de Paris
-
Rédactrice en chef adjointe (d)
Rivarol
-
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (83 ans)
AlgerVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Marie-Luce WacquezVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Camille Galic, Camille-Marie Galic, Claude Lorne, Warren Hodges, Laura Bergamo, Jacques LangloisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
JournalisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Rédactrice à
PrésentVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour

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Marie-Luce Wacquez, dite Camille Galic[n 1], née le à Alger, est une journaliste française.

De sensibilité nationaliste, entrée à Rivarol en 1963, elle en est la directrice de la publication de 1983 à 2010.

Biographie

Formation

Camille Galic est licenciée ès lettres de l'université d'Alger et titulaire d'un brevet universitaire de serbo-croate[1].

Carrière

L'Algérie française

Guy Birenbaum note qu'elle « s'engage à fond dans la lutte clandestine pour l'Algérie française », en transportant notamment des armes[2].

Rivarol

Elle commence à travailler en 1963 à l'hebdomadaire Rivarol parallèlement à ses études, où elle traduit des articles, avant de s'occuper des chroniques judiciaires.

Elle en devient rédactrice en chef adjointe en 1973 et effectue alors des reportages à l'étranger (notamment en Rhodésie et en Albanie) publiés sous divers pseudonymes (Claude Lorne, Warren Hodges, ou Laura Bergamo).

Elle devient directrice de Rivarol et d’Écrits de Paris en 1983, à la mort de Maurice Gaït.

Elle collabore également à Noir et Blanc, au Crapouillot, au Spectacle du Monde, et travaille à la Société d'études et de relations publiques (SERP) et aux éditions des Tuileries[3].

Du fait de son soutien à Ordre nouveau (elle prend la parole à sa première réunion, en [4]), elle a été accusée par Le Soleil, l'organe de L'Œuvre française, d'être une « juive algérienne » infiltrée dans la « droite nationale »[5]. Elle a pourtant souvent affirmé l'intérêt de Rivarol pour les questions relatives au « révisionnisme », c'est-à-dire à la négation de la Shoah :

« Rivarol a soutenu le professeur Faurisson dès le début, lorsqu'il exerçait son révisionnisme non pas sur les chambres à gaz mais sur... Lautréamont [...]. Cela dit, nous avons fait du révisionnisme bien avant Robert Faurisson ou Arthur Butz [...]. Nous avons été les seuls, dès 1952, à publier Paul Rassinier. À l'époque il signait dans Rivarol sous le pseudonyme de Belmont. [...][6]. »

Bien que Camille Galic soit de sensibilité pro-européenne, elle rappelle que l'engagement de Rivarol peut être rapproché de celui de Jean-Marie Le Pen :

« Pendant très longtemps, j'ai été la seule journaliste présente aux conférences de Jean-Marie Le Pen. […] Tant que Jean-Marie Le Pen se battra pour ses idées, celles-ci coïncidant avec les nôtres, nous le soutiendrons, surtout contre les chacals[6]. »

Elle a fait l'objet de condamnations judiciaires pour racisme. Ainsi, elle est déclarée coupable du délit de « provocation à la haine raciale » en , pour un article dans Rivarol titré « Sous la botte des lobbies » qui présentait notamment des Maliens comme « un cancer ». Le , elle est déclarée coupable du délit de « provocation à la discrimination, à la haine, ou à la violence raciale envers la communauté noire », à la suite de la diffusion d'un dessin de la dessinatrice Chard dans Rivarol du [7].

Retraite

En 2008, elle quitte ses fonctions à la rédaction de Rivarol, gardant celles à la tête de la rédaction des Écrits de Paris. En 2010, elle démissionne, avec Jean-Paul Angelelli, Éric Delcroix et Ghislain de Diesbach, du bureau de l'Association des amis de Rivarol, après que Jérôme Bourbon, rédacteur en chef de l'hebdomadaire, lui a supprimé ses fonctions aux Écrits[8].

Elle signe ensuite, tous les deux mois, une chronique dans Présent. En 2015, elle participe à la nouvelle formule du « clan de la presse » mise au jour par Martin Peltier dans le Libre journal[9] qui lui échoit sur Radio Courtoisie après la mort d'Emmanuel Ratier.

Publications

  • Les Médias en servitude, Rueil-Malmaison, Polémia,
  • Agatha Christie, Pardès,

Notes et références

Notes

  1. Elle est également connue sous les noms de plume de Camille-Marie Galic, Claude Lorne, Warren Hodges, Laura Bergamo ou Jacques Langlois.

Références

  1. « Extrait de la fiche de Mme Camille-Marie Galic », sur www.lesbiographies.com, Société générale de presse, (consulté le ).
  2. Guy Birenbaum, Le Front national en politique, Paris, Balland, coll. « Fondements », , 358 p. (ISBN 2-7158-0889-5), p. 274.
  3. Henry Coston, « Galic, Camille », dans Dictionnaire de la politique française, t. V, .
  4. Camus et Monzat 1992, p. 479.
  5. Jean-Yves Camus et René Monzat, Les Droites nationales et radicales en France : répertoire critique, Lyon, Presses universitaires de Lyon, , 526 p. (ISBN 2-7297-0416-7), p. 287.
  6. a et b Camille-Marie Galic, propos recueillis par Jean Madiran, Pierre Durand, Alain Sanders, Jean Cochet, dans Présent, 6 mai 1987, p. 4. Cité dans Valérie Igounet, « Révisionnisme et négationnisme au sein de l'extrême droite française », dans Négationnistes : les chiffonniers de l'histoire, Syllepse/Golias, 1997, note 72.
  7. Extrait des minutes du greffe du tribunal de grande instance de Paris, audience du 8 novembre 1994, 17e chambre.
  8. Abel Mestre et Caroline Monnot, « Riffifi à « Rivarol » : « Marine Le Pen est un démon » déclare son directeur », Droite(s) extrême(s),‎ (lire en ligne).
  9. Martin Peltier, « Libre journal de la résistance française du 14 octobre 2015 : “Le clan de la presse ; Le combat du vocabulaire” », Radio Courtoisie, .

Liens externes

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