Georges Conrad

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Georges Conrad
Biographie
Naissance
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AubervilliersVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 62 ans)
RouenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Louis Georges ConradVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Domiciles
Paris, Val-de-la-Haye, RouenVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École nationale supérieure des beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Illustrateur, peintre, caricaturisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Conflit
Taille
1,7 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Cheveux
Cheveux noirsVoir et modifier les données sur Wikidata
Yeux
Noirs (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

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Georges Conrad, né le à Aubervilliers et mort le à Rouen, est un illustrateur français.

Biographie

Fils de Louis Conrad, valet de chambre, et de Marie Vianney, couturière, demeurant au 44 rue La Fayette à Paris, Georges Conrad, doué pour le dessin, est admis à l'école des beaux-arts de Paris[1],[2]. En 1894, il réside au 15 rue Victor-Massé à Paris. Il effectue son service militaire au 5e régiment du génie à Versailles de 1895 à 1898.

Il expose en 1902 des dessins au salon de Toulouse, dont un publié dans la Revue illustré[3].

Comme dessinateur de théâtre, humoriste et caricaturiste, Conrad collabore à de nombreux périodiques, entre autres le Journal des voyages, Touche à tout, Le Frou-frou, Don Juan (1896-1898), Mon journal (1904-1908), La Vie illustrée, Parisianaetc. Il illustre des cartes postales pour la collection des cent[2].

Il produit des compositions pour des couvertures de nombreux romans populaires et fascicules des éditions Hachette et Fayard, dont la série « La Vie d'aventures » et celle de « Toto Fouinard » pour Jules Lermina[2]. On compte également quelques affiches publicitaires (Spidoléines, Les Gueules cassées, Motoculteurs Somua).

Retiré en Normandie, il devient professeur à l'École des beaux-arts de Rouen en 1934 et est nommé officier de l'instruction publique. Il réside un temps à l'hôtel du Méridien à Val-de-la-Haye où il se remarie en . Il travaille avec l'éditeur Duval à Elbeuf.

Il meurt à son domicile, à l'hôtel Albert 1er au no 29 boulevard des Belges à Rouen[4]. Ses obsèques sont célébrées à l'église Sainte-Madeleine de Rouen[5].

Œuvre

Collections publiques

  • Diptyque : Après l'effort pour la Victoire, Le Travail pour la Paix, deux huiles sur toile pour les entreprises Schneider, 1919, Le Creusot, château de la Verrerie[6].

Galerie

Distinctions

Notes et références

  1. [PDF] État civil d'Aubervilliers. Naissances, acte no 67 du 25 février 1874.
  2. a b et c Gérard Solo, Plus de 5000 dessinateurs de presse..., Vichy, AEDIS, 2004, p. 183.
  3. Fiche exposant ST 1902, base salons du musée d'Orsay.
  4. Journal de Rouen, 8 décembre 1936.
  5. « Obsèques de M. Georges Conrad », Journal de Rouen, 10 décembre 1936, p. 4.
  6. Notice œuvre base Palissy.

Liens externes

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