Jacques Ozouf

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Jacques Ozouf
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Biographie
Naissance
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AlençonVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
Limogne-en-QuercyVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
HistorienVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
René Ozouf (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Marianne Ozouf (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Philippe Ozouf (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Mona OzoufVoir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Pierre Brossolette (oncle)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Jacques Ozouf, né le à Alençon (Orne) et mort le à Limogne-en-Quercy (Lot), est un historien français, spécialiste de l'histoire française des XIXe et XXe siècles.

En 1955, il épouse l'historienne Mona Ozouf[1].

Biographie

Fils de René Ozouf et de Marianne Brossolette, sœur du résistant Pierre Brossolette, il est le frère de Philippe Ozouf (1925-2016), slaviste et professeur de russe à l'Université de Clermont-Ferrand II[2].

Après ses études secondaires au lycée Henri-IV à Paris, il fait des études d'histoire à la Sorbonne, où il rencontre Mona Sohier (future Mona Ozouf), fille de l'intellectuel breton Yann Sohier, étudiante en philosophie, qu'il épouse en 1955[1]. Il est reçu sixième[3] à l'agrégation d'histoire en 1954 et son épouse en 1955 à l'agrégation de philosophie.

Nommés professeurs de lycée à Caen, ils y font la connaissance de Michelle Perrot et de Nicole Le Douarin.

Membre du Parti communiste français (PCF) depuis ses études, il le quitte à la suite de la répression soviétique de l'insurrection de Budapest en 1956[4].

Très attaché aux valeurs républicaines laïques, il entreprend, avec son épouse, un travail porté sur les instituteurs de l'école publique d'avant-guerre.

En 1971, il devient directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS).

Il participe également au débat public dans des revues comme Le Nouvel Observateur et l'Esprit.

Il est considéré comme un des meilleurs spécialistes de l'analyse électorale de son époque[5].

Publications

  • Nous, les maîtres d'école…, Gallimard/Julliard, 1967.
  • Lire et écrire : l'alphabétisation des Français de Calvin à Jules Ferry, avec François Furet, Minuit, « Le sens commun », 1977.
  • La République des instituteurs, avec Mona Ozouf, Seuil/Gallimard, « Hautes Études », 1992.

Notes et références

  1. a et b Michel Eltchaninoff, « Mona Ozouf : La possibilité de dire nous : en six dates » Accès limité, sur Philosophie Magazine, (consulté le ).
  2. Régis Gayraud, « Nécrologie de Philippe Ozouf », Revue des études slaves, Paris, UMR Université Paris-Sorbonne - CNRS, no LXXXVII-2,‎ , p. 295 (ISSN 0080-2557, lire en ligne, consulté le ).
  3. Lauréats de l'agrégation 1830-1960.
  4. Philippe-Jean Catinchi, « Jacques Ozouf », Le Monde, 2 août 2006.
  5. Jacques Julliard, Michel Winock, Dictionnaire des intellectuels français, Ed. Seuil, p. 851.

Liens externes

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  • L'enquête de Jacques Ozouf auprès d'instituteurs retraités ayant enseigné avant 1914 est conservée au Musée national de l’Éducation.
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