Joseph Pascot

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Joseph Pascot
Joseph Pascot en 1922.
Biographie
Naissance
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Port-VendresVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
RibéracVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Joseph Paul Émile PascotVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
« Jep »[1]
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Sport
Équipes
Position
Demi d'ouvertureVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

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Joseph Pascot (dit Jep) est un joueur français de rugby à XV et fut ministre des sports de 1942 à 1944 du régime de Vichy. Il était né le à Port-Vendres (Pyrénées-Orientales) et est décédé le à Ribérac (Dordogne).

Carrière

Il fut un joueur de 1,75 m pour 80 kg, ayant occupé le poste de demi d'ouverture à l'USAP et en équipe de France.

En club

En équipe nationale

Palmarès

En club

En équipe nationale

  • 6 sélections en équipe de France entre 1922 et 1927 (1 essai)
  • Sélections par année : 3 en 1922, 1 en 1923, 1 en 1926, 1 en 1927

Sous le régime de Vichy

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De la direction des sports au ministère

Joseph Pascot en avril 1942.
Le colonel Joseph Pascot (à G.), et le maire de Magnac-Laval M.Bancel, en mars 1943.

Il fut colonel de l'armée de terre, dans la mouvance de René de Chambrun (gendre de Pierre Laval), lui-même sélectionné pour la finale Stade français-Stade toulousain du . Sous l'occupation, il est d'abord, d'août 1940 à avril 1942, directeur des sports dans le cabinet de Jean Borotra (ministre du régime qui devint collaborationniste du maréchal Pétain) puis, à la disgrâce de son ministre, il prend la succession de celui-ci du au , soit jusqu'à la fin du gouvernement de Vichy.

Dès , avec Jean Borotra, en conformité avec l'idéologie moralisatrice et ruralisante (« la terre, elle, ne ment pas »…) mise en place par les tenants de la révolution nationale qui condamnait le professionnalisme dans le sport, il prend les dispositions pour :

Au cours de l'année 1941 et au tout début de l'année 1942, il fit dissoudre par décret au moins quatre fédérations nationales uni-sport et saisir (spoliation) leur patrimoine fédéral respectif ; celles-ci étaient, depuis des années, les représentantes respectives officielles du sport rugby à XIII, tennis de table, jeu de paume, badminton (il les avait interdites immédiatement dès ).

En , il est le responsable de l'interdiction et spoliation immédiates de deux autres fédérations nationales, laïques et officielles depuis des années : les multi-sports UFOLEP et USEP.

Par la loi du gouvernement de Vichy en date du  :

  • il déposséda également au cours de la saison 1943-44, les clubs de football d'élite de leur statut professionnel, leur interdit les joueurs étrangers, mit en place un championnat « régionalisé » de joueurs-fonctionnaires dont les émoluments déclarés émanaient d'une ligne budgétaire gouvernementale
  • il proscrivit toute rémunération financière, en nature des participants aux compétitions, exhibitions et fixant les peines pour non-respect : amendes, sanctions disciplinaires, voire prison.

Pour son action au sein des structures du gouvernement de Vichy , il reçut la Francisque[3].

Son rôle dans l'interdiction du rugby à XIII

La majorité des historiens lui attribue une responsabilité pleine et entière, en tant qu'autorité sommitale. Mais, s'il était bien présent à Toulouse le , le jour de la décision, « la machine avait été déjà lancée » par l'entrevue entre Albert Ginesty (FFR XV) et Jean Borotra le à Vichy. À la suite de cet entretien, Borotra avait demandé un "rapport sur le rugby" au docteur Paul Voivenel qui le transmit le 4 octobre. D'après son livre, Mon beau rugby édition de l'Héraklès, Toulouse, 1942, p 219-233, c'est lui qui a mis en place le "Projet de Réorganisation du rugby" et « lors de la réunion du jeudi à Toulouse, dans un des bureaux du Capitole ; ce qu'on appela la Réunion des quatre, avec le commandant Jep Pascot, représentant le commissaire général des sports, le président Ginesty (XV), le président Marcel Laborde (XIII) et le docteur Voivenel, des décisions furent prises, qui devaient être entérinées ».

À la Libération

Après la Libération de la France, il fut jugé et condamné à 5 ans de bannissement et à la privation de ses droits civiques. Cette condamnation fut rapidement annulée car il réussit à justifier qu'il avait aussi eu des activités de résistance.[réf. nécessaire]

Il avait notamment déclaré :

« Notre principe est de saisir l’individu partout. Au primaire, nous le tenons. Plus haut il tend à s’échapper. Nous nous efforçons de le rattraper à tous les tournants. J’ai obtenu que cette discipline de l’EG soit imposée aux étudiants (…). Nous prévoyons des sanctions en cas de désertion » (colonel J.Pascot, allocution du 27 juin 1942) »

Références

  1. « Leurs sobriquets », L'Auto,‎ (lire en ligne)
  2. Jérôme Prevot, « Un jour, une histoire : le treize rayé de la carte », sur www.rugbyrama.fr, Midi olympique, (consulté le )
  3. Henry Coston, L'Ordre de la Francisque et la révolution nationale, Paris, Déterna, coll. « Documents pour l'histoire », , 172 p. (ISBN 2-913044-47-6), p. 146.

Liens externes

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