Léon Dion

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Léon Dion
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Biographie
Naissance
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Saint-ArsèneVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
SilleryVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
canadienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Politologue, professeur d'universitéVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinctions
Liste détaillée
Prix Léon-Gérin ()
Ordre national du Québec ()
Prix Acfas Marcel-Vincent ()
Officier de l'Ordre du CanadaVoir et modifier les données sur Wikidata

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Léon Dion (Saint-Arsène, — Sillery (Québec), ) est un politologue québécois né à Saint-Arsène de Rivière-du-Loup.

Il a fondé le département de science politique de l'Université Laval avec Gérard Bergeron et Maurice Tremblay en 1954. Il fut le recherchiste principal de la Commission sur le bilinguisme et le biculturalisme présidé par André Laurendeau et Davidson Dunton.

Fédéraliste convaincu pendant la grande partie de sa carrière académique, il exprima de sérieuses craintes pour l'unité canadienne à la suite de l'échec de l'accord du lac Meech. Il se caractérisa alors comme un "fédéraliste fatigué" et déclara que l'on ne pouvait négocier avec le Canada anglais qu'en lui tenant "un couteau à la gorge"[1].

Consulté à maintes reprises par plusieurs politiciens québécois, au premier rang desquels figure Robert Bourassa, il a acquis le surnom de "confesseur".

Il est mort en à l'âge de 74 ans, deux mois avant son 75e anniversaire, en se noyant dans la piscine familiale[2] du 2555 boulevard Liégeois dans des circonstances qui n'ont pas été clarifiées publiquement. Il est le père de cinq enfants dont l'ancien Ministre des Affaires étrangères du Canada et ancien chef libéral Stéphane Dion et l'époux de Denyse Kormann, décédée le [3].

Hommages

Le mercredi , la rue Léon-Dion est nommée en son honneur[4].

Honneurs


Citations

« Je n'hésiterai pas à m'engager dans la voie de l'indépendance, si la preuve est faite qu'il n'y a pas de sécurité constitutionnelle pour le français dans la fédération canadienne. »

« Depuis 1763, nous n’avons plus d’Histoire, sinon celle, à réfraction, que nos conquérants veulent bien nous laisser vivre, pour nous calmer. Cette tâche leur est d’autant plus facile que nous sécrétons nos propres bourreaux. »

« Si le peuple du Québec, consulté démocratiquement, accordait à son gouvernement l'autorité de proclamer l'indépendance, j'endosserais une telle décision. »

Notes

  1. Dion contre Dion
  2. Dion, Léon, La Révolution déroutée, Montréal, Boréal, 1998.
  3. Décès de la mère de Stéphane Dion
  4. Fiche descriptive de la rue Léon-Dion

Liens externes

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  • Ressource relative à la littératureVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Académie française (lauréats)
  • Léon Dion, dans Les Classiques des sciences sociales [en ligne].
    Textes numérisés et bibliographie de Léon Dion
  • Les prix du Québec
  • Leroux Georges, « Les apories de l'intellectuel québécois. L'exemple de Léon Dion », Cités 3/ 2005 (n° 23), p. 115-127, URL : www.cairn.info/revue-cites-2005-3-page-115.htm.
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