Louise-Adéone Drölling

Cet article est une ébauche concernant une peintre française.

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Louise-Adéone Drölling
Martin Drölling, Portrait d'Adéone (1812),
Strasbourg, musée des Beaux-Arts.
Biographie
Naissance

ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
(à 36 ans)
Ancien 2e arrondissement de Paris
Autres noms
Madame Joubert
Nationalité
Drapeau de la France France
Activité
Peintre
Période d'activité
-Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Fratrie
Autres informations
Maître
Genres artistiques

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Louise-Adéone Drölling, dite Madame Joubert (de son nom d'épouse), née à Paris le et morte dans la même ville le [1] est une peintre française.

Biographie

Troisième et dernier enfant de Martin Drölling (1752-1817)[2] et de Louise Élisabeth Belot, son épouse, elle est la sœur du peintre Michel Martin Drölling (1789-1851) et de Marius Drölling (né en 1794). Toute jeune elle servit de modèle à son père, ainsi que son frère Michel-Martin. C'est son père qui va l'encourager à devenir peintre.

En 1819, elle épouse l'architecte Jean-Nicolas Pagnierre de Montel (mort en 1821), et, en secondes noces, Nicolas Roch Joubert (1797-1866).

Elle obtient une médaille d'or au Salon de 1827. Elle fait des portraits et de la peinture de genre, tout comme son père.

Morte à Paris le , elle n'a que peu produit.

Œuvre

Collections publiques

Australie
États-Unis
  • Saint-Louis (Missouri), musée d'Art : Intérieur avec une femme calquant une fleur, Salon de 1827, huile sur toile[4].
France
  • Paris :
    • musée de l'Armée : Portrait du général de Lafayette dans le parc du château de La Grange-Bléneau, 1830, huile sur toile[5].
    • musée Carnavalet : (attribution) Intérieur d'artiste, avec vue sur la façade de l'église de Saint-Eustache, rue Jean-Jacques Rousseau, entre 1805 et 1815, huile sur toile[6].

Salons

  • Salon de 1827 : Intérieur avec une femme calquant une fleur, médaille d'or.
  • Œuvres de ou attribuées à Louise-Adéone Drölling
  • (attribution) La Leçon de dessin ou Autoportrait présumé de l’artiste donnant un cours de dessin (vers 1810), Adélaïde, The Art Gallery of South Australia.
    (attribution) La Leçon de dessin ou Autoportrait présumé de l’artiste donnant un cours de dessin (vers 1810), Adélaïde, The Art Gallery of South Australia.
  • Intérieur avec une femme calquant une fleur (Salon de 1827), musée d'Art de Saint-Louis.
    Intérieur avec une femme calquant une fleur (Salon de 1827), musée d'Art de Saint-Louis.
  • Intérieur d'artiste, avec vue sur la façade de l'église de Saint-Eustache (vers 1815), Paris, musée Carnavalet.
    Intérieur d'artiste, avec vue sur la façade de l'église de Saint-Eustache (vers 1815), Paris, musée Carnavalet.
  • Portrait du général de Lafayette dans le parc du château de La Grange-Bléneau (1830), Paris, musée de l'Armée.
    Portrait du général de Lafayette dans le parc du château de La Grange-Bléneau (1830), Paris, musée de l'Armée.

Notes et références

  1. Archives en ligne de Paris, état civil reconstitué, Actes de décès, 20 mars 1834, vue 36/51, consulté le 11 janvier 2022. Acte aussi disponible en ligne sur FamilySearch Inscription nécessaire.
  2. D'origine alsacienne, la véritable orthographe de son nom est « Drölling ». En allemand le « ö » se prononce « eu » ; il signe d'ailleurs parfois « Drelling »
  3. Bénédicte Bonnet Saint-Georges, « Un tableau de Louise-Adéone Drölling pour Adélaïde », sur La Tribune de l'Art, (consulté le ).
  4. Laetitia Levrat, Martin Drölling (Bergheim 1752-Paris 1817) : un état de la question, thèse, Grenoble 2 - UFR Sciences Humaines, 2009-2010, p. 40.
  5. « Portrait du général de Lafayette dans le parc du château de La Grange-Bléneau », notice de l'Agence photographique de la RMN.
  6. « Intérieur d'artiste, avec vue sur la façade de l'église de Saint-Eustache, rue Jean-Jacques Rousseau », notice no 11040000377, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.

Annexes

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  • Louise-Adéone Drölling, sur Wikimedia Commons

Bibliographie

  • Carole Blumenfeld, « Les conseils avisés d'un peintre à son fils : la correspondance entre Martin Drölling (1752-1817) et Michel-Martin Drölling (1786-1851) », Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français,‎ , p. 279-333 (Publication échangée entre Martin Drölling, Louise-Adéone Drölling et Michel-Martin Drölling pendant le séjour de ce dernier à la villa Médicis)
  • Laetitia Levrat, Martin Drölling (Bergheim 1752-Paris 1817) : un état de la question, thèse, Grenoble 2 - UFR Sciences Humaines, 2009-2010 ([PDF] en ligne).
  • Florian Siffer, « Récentes découvertes de dessins de Louise-Adéone Drölling (1797-1836) dans les collections du Cabinet des Estampes et des Dessins de Strasbourg », Cahiers alsaciens d'archeologie, d'art et d'histoire, no 56,‎ , p. 271-275 (lire en ligne).
  • Dictionnaire Bénézit.
  • Léonce Bénédite, Histoire des Beaux-Arts 1800-1900, éd. Flammarion, [1909].
  • E. de Saint-Maurice Cabany, Le Nécrologe Universel du XIXe siècle, t. 6, Paris, 1851, p. 291-298 (en ligne).

Iconographie

Liens externes

  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Artists of the World Online
    • Bénézit
    • MutualArt
    • RKDartists
    • Union List of Artist Names
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