Madeleine Massonneau

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Madeleine Massonneau
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Biographie
Naissance

New York
Décès
(à 88 ans)
Boissise-la-Bertrand
Surnom
Madeleine Massonneau-Naudin
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
PeintreVoir et modifier les données sur Wikidata
Prononciation

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Madeleine Massonneau, aussi appelée Madeleine Massonneau-Naudin, née le à New York et morte le à Boissise-la-Bertrand, est une artiste peintre française.

Elle est réputée pour ses portraits et ses fresques.

Biographie

Jeunesse

Madeleine Valentine Massonneau est née à New York le 21 mai 1901. Ses parents, Louise Belaud et Fernand Massonneau, voyageur de commerce, vivent alors aux États-Unis[1]. Son père est né à Dampierre-sur-Boutonne en Charente-Maritime, le 12 mars 1870[1], de parents fermiers.

La famille Massonneau rentre en France peu avant la Première Guerre mondiale et s’installe dans un appartement de Levallois. Le père de famille est mobilisé quatre ans pendant la guerre.

Aux États-Unis, la jeune Madeleine a commencé à apprendre les arts (musique, chant, peinture) et le sport (dont la bicyclette). Elle en poursuit la pratique en France[1]. Puis, on l’oriente vers la peinture.

Formation

Élève de Louis-François Biloul[2], Paul Baudoüin et Ferdinand Humbert[3], elle est définitivement admise à la section de peinture des Beaux-Arts de Paris en 1923. Elle est logiste du prix de Rome en 1928.

Madeleine Massonneau reste par ailleurs très sportive : ainsi, en 1931, elle devient membre du Cercle féminin de Paris en tant qu’internationale de cross-country ; elle remporte la coupe Suzy et se classe seconde au championnat de France en cross long[1].

Carrière artistique

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Madeleine Massonneau se fait aussi appeler Massonneau-Naudin à l’issue de son mariage[1]. Elle expose au Salon des artistes français de 1925 à 1932[3] puis au Salon des indépendants jusqu'aux années 1980. Elle est l'auteure de plusieurs œuvres achetées par l'État[4],[5],[6] et de nombreuses fresques réalisées à Saint-Nazaire[7],[8], Pornichet[9],[10], Fontainebleau[11],[12], Saint-Gratien[13] et Paris[14].

En 1958, elle s’installe à Fontainebleau chez sa belle-famille, les Naudin[1].

Elle meurt en 1989 à Boissise-la-Bertrand.

Notes et références

  1. a b c d e et f Loup Odoevsky Maslov, « Madeleine Massonneau », sur Chroniques de Saint-Nazaire : saint-nazaire.hautetfort.com, (consulté le )
  2. Dossier d'élève à l'École nationale supérieure des beaux-arts, conservé aux Archives nationales sous la cote AJ/52/1170.
  3. a et b « Article sous le nom de Marie-Madeleine Massonneau » Inscription nécessaire, sur Bénézit en ligne : www.oxfordartonline.com (consulté le ).
  4. Notice no IM44000938, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consulté le 25 février 2023. Notice no IM44000937, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consulté le 25 février 2023.
  5. « Collection en ligne | Centre national des arts plastiques », sur www.cnap.fr (consulté le )
  6. « Base Arcade » (consulté le )
  7. « Les ports de Saint-Nazaire 1933 », sur Saint-Nazaire Patrimoine, (consulté le )
  8. « Ville d’art et d’histoire. La fresque de Massonneau restaurée - Saint-Nazaire », sur www.saintnazaire.fr (consulté le )
  9. « Pornichet. Voir des peintures murales exceptionnelles », sur Ouest France, (consulté le ) : « Après l’agrandissement du chœur, il y a quatre-vingt-dix ans, deux fresques sont venues décorer, l’une le chevet Est, l’autre les murs de la chapelle latérale Nord. Les deux artistes, M. Aufray et Mme Massoneau, apportaient, à Pornichet, une innovation du début du XXe siècle : la peinture sur ciment frais, mise au point après l’invention du ciment et enregistrée à l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris. »
  10. « Pornichet. Notre-Dame-des-Dunes, ses fresques, ses frais », sur Ouest France, (consulté le )
  11. « Collection du Centre national des arts plastiques. Des œuvres de Madeleine Massonneau. », sur www.cnap.fr (consulté le )
  12. « Collection du Centre national des arts plastiques. Quatre œuvres de Madeleine Massonneau. », sur www.cnap.fr (consulté le )
  13. « Collection du Centre national des arts plastiques. Des œuvres de Madeleine Massonneau. », sur www.cnap.fr (consulté le )
  14. Marc Verdure, « Paris au pied du mur. « Crédit des 10 millions », décoration murale et crise économique dans les années 1930 », In Situ. Revue des patrimoines,‎ (ISSN 1630-7305, DOI 10.4000/insitu.10732, lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

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