Marcel Nicolle
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Naissance | ![]() Rouen ![]() |
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Décès | ![]() 16e arrondissement de Paris |
Sépulture | |
Nom de naissance | Marcel Marie Léonce Nicolle ![]() |
Nationalité | française ![]() |
Domiciles | Rouen, Paris ![]() |
Formation | École du Louvre Lycée Pierre Corneille de Rouen ![]() |
Activités | Conservateur de musée, journaliste, critique d'art ![]() |
Père | Eugène Nicolle (d) ![]() |
Fratrie | Maurice Nicolle Charles Nicolle ![]() |
A travaillé pour | Journal de Rouen ![]() |
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Membre de | |
Distinctions |
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Marcel Nicolle, né le à Rouen[1] et mort le à Paris, est un conservateur de musée et critique d'art français.
Biographie
Après des études au lycée Corneille à Rouen, il obtient une licence de droit et est élève de l'École du Louvre et du peintre Luc-Olivier Merson. Il est conservateur au musée de Lille de 1895 à 1897 (conservateur-adjoint de 1892 à 1894) et au musée du Louvre. En 1897, il reçoit le prix Wicar de la Société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille[2].
Il est critique d'art au Journal de Rouen, journal dans lequel il fera une critique virulente du fauvisme lors du Salon d'automne de 1905[3].
L’Académie française lui décerne le prix Charles-Blanc en 1924 et il reçoit la Légion d'honneur en 1926.
Il est membre correspondant de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen. Il préside le Syndicat des négociants en objets d'art, tableaux et curiosités.
Il meurt à son domicile, au no 6 villa Spontini à Paris, et est inhumé au cimetière monumental de Rouen[4].
Expert en arts, sa bibliographie compte 22 livres, mémoires, rapports et plus de 300 articles de revues et de journaux.
Il est le frère de Charles Nicolle, médecin (1866-1936).
Œuvres
- Ville de Lille. Musée d'archéologie, Lille, 1894.
- Rembrandt aux expositions d'Amsterdam et de Londres, Paris, P. Ollendorff, 1909.
- Ville de Nantes. Musée municipal des beaux-arts, Nantes, 1913
- La Peinture au musée du Louvre : école anglaise, Paris, L'Illustration.
- La Peinture au musée du Louvre : école espagnole, Paris, L'Illustration.
- Le Musée de Nantes. Peintures, Paris, Laurens, 1919.
- Le musée de Rouen. Peintures, Paris, Laurens, 1920.
- La Peinture française au Musée du Prado, Paris, Perrin, 1925.
- - Prix Thorlet 1926 de l'Académie des beaux-arts
- Le Musée et la Curiosité, Paris, 1931.
Distinctions
Officier d'Académie (1897)
Officier de l'Instruction publique (1904)
- Commandeur de l'ordre de Charles III d'Espagne (1919)
Chevalier de la Légion d'honneur ()[5]
Notes et références
- ↑ Au no 7 place de la Rougemare.
- ↑ Journal de Rouen, 27 mai 1897, p. 2 col. 2
- ↑ Journal de Rouen, 20 novembre 1905.
- ↑ « M. Marcel Nicolle », Journal de Rouen, 29 mars 1934, p. 3 col. 6
- ↑ « Cote 19800035/1288/48849 », base Léonore, ministère français de la Culture
Annexes
Bibliographie
- Émile Dacier, Marcel Nicolle (1871-1934) : notice biographique et bibliographique de ses œuvres, 1936
- Jacques Nicolle, « Marcel Nicolle (1871-1934) un maître normand de la critique d'art », dans Bulletin des Sociétés savantes de Haute-Normandie, no 16, 1959, p. 137-149
Liens externes
- Ressource relative à la recherche
:
- Dictionnaire critique des historiens de l'art actifs en France de la Révolution à la Première Guerre mondiale
- Ressource relative à la vie publique
:
- base Léonore
- Ressource relative aux beaux-arts
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- AGORHA
- Notices d'autorité
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- Base Léonore
- Christian Galantaris, préface du catalogue de vente de la bibliothèque d'art d'un grand marchand parisien, étude Lucien, juillet 2005
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