Phare de Pointe-Plate

Phare de Pointe-Plate
Vue aérienne du phare de Pointe-Plate .
Localisation
Coordonnées
46° 49′ 22″ N, 56° 24′ 10″ O
Localisation
Miquelon-Langlade
 France
Histoire
Construction
1899
Automatisation
oui (depuis 1968)
Patrimonialité
Logo monument historique Classé MH (2012)
Gardienné
non
Visiteurs
non
Architecture
Hauteur
42,90 m
Hauteur focale
43 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Élévation
50,90 m
Équipement
Portée
16,16 km
22,2 km
Feux
1 occ., 4 s, secteurs blanc-rouge
Identifiants
ARLHS
SPM001Voir et modifier les données sur Wikidata
Amirauté
H0330Voir et modifier les données sur Wikidata
NGA
110-2208Voir et modifier les données sur Wikidata
Carte

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Le phare de Pointe-Plate est un phare situé au bout de la pointe Plate, une petite presqu'île au sud-ouest de Langlade, une des îles de l'archipel français de Saint-Pierre-et-Miquelon. Construit en 1899, il est le plus ancien phare, avec le phare de Cap-Blanc, subsistant des phares construits dans les anciennes colonies françaises[1].

Localisation et caractéristiques

Le phare est situé sur la pointe Plate, une petite presqu'île en plateau, orientée sud, qui s'élève quelques mètres au dessus de la mer, au sud-ouest de Langlade. Une ancienne route en terre[2] longeant la côte occidentale de Langlade, réduite aujourd'hui à un chemin pédestre[3], permet un accès au phare par voie terrestre (une quinzaine de kilomètres depuis la seule zone d'habitation de Langlade, l'anse du Gouvernement, à l'opposé de l'île).

Le phare est constitué d'un fut cylindrique en acier tenu par quatre jambes de force, l'ensemble recouvert d'une chemise de béton[1]. Le fut est chapeauté par une structure tubulaire, bordée par une coursive circulaire, qui abrite la lanterne et l'ancienne chambre de veille du gardien[1]. Le fut et ses quatre soutiens sont peints en blanc et le sommet en rouge.

Histoire

Le phare précédent est détruit par un incendie en 1894[1]. En attente de son remplacement, un feu provisoire et une sirène renforcée sont mis en place[1]. La construction du nouveau phare est confié à l'entrepreneur François Thélot et achevé en 1899[1]. En 1928, pour protéger la structure en acier de la corrosion, elle est recouverte d'une chemise en béton[1]. En 1954, il est électrifié et doté d'un réservoir de 40 m3[1], un moteur produisant l'électricité. En plus du phare, le site comprend alors un bâtiment (l'« usine ») abritant le générateur électrique, et deux bâtiments abritant les deux gardiens et leurs familles[3]. L'approvisionnement se fait par doris, par temps calme, des rails permettant de monter vivres, matériels et citerne de gaz depuis le bord de l'eau jusqu'au phare[3]. En 1968, le phare est automatisé et les bâtiments abandonnés (il n'en reste aujourd'hui plus que les fondations).

Le , le phare de Pointe-Plate est classé au titre des monuments historiques par arrêté[1].

Le phare de Pointe-Plate figure sur un timbre de Saint-Pierre et Miquelon émis en 1992[4] et sur un autre émis en 2016[5].

Galerie photos

  • Vue aérienne de l'île de Langlade (mai 2013), la pointe Plate se situe en bas à gauche.
    Vue aérienne de l'île de Langlade (), la pointe Plate se situe en bas à gauche.
  • Phare de Pointe-Plate en hiver (février 2015)
    Phare de Pointe-Plate en hiver ()
  • Vue depuis la lanterne en direction du sud, sur la gauche, la presqu'île de Pointe-Plate et en arrière plan l'île de Langlade (août 2019).
    Vue depuis la lanterne en direction du sud, sur la gauche, la presqu'île de Pointe-Plate et en arrière plan l'île de Langlade ().
  • Vue depuis Langlade (juillet 2016)
    Vue depuis Langlade ()

Notes et références

  1. a b c d e f g h et i Notice no PA97500012, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. "Saint-Pierre-et-Miquelon : la France «nature» à deux pas du Canada", par Anne Pelouas, La Presse, 30 août 2017.
  3. a b et c "Les phares et l’archipel : souvenirs d’enfance" par Mehdi Elghazouani Saint-Pierre et Miquelon La Première, 12 septembre 2014.
  4. Timbre Phare de Pointe-Plate de 1992
  5. Timbre Phare de Pointe-Plate de 2016.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Ressource relative à l'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Mérimée
v · m
Phares de la France d'outre-mer
Guadeloupe et dépendances
Guyane
Martinique
Nouvelle-Calédonie Amédée
Polynésie française
La Réunion
  • Pointe de la Table
  • Sainte-Marie
  • Sainte-Rose
  • Bel-Air
Saint-Barthélemy
  • Pointe aux Canons
  • Cap Blanc
  • Pointe Plate
  • Île aux Marins
Saint-Pierre-et-Miquelon
Phares de France :
  • Hauts-de-France
  • Normandie
  • Bretagne
  • Vendée
  • Nouvelle-Aquitaine
  • Côte méditerranéenne
  • Corse
  • icône décorative Portail des phares
  • icône décorative Portail de l’océan Atlantique
  • icône décorative Portail de Saint-Pierre-et-Miquelon
  • icône décorative Portail des monuments historiques français