Pierre Ruffin
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Consul |
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Naissance | ![]() Thessalonique ![]() |
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Décès | ![]() Istanbul ![]() |
Nationalité | française ![]() |
Activité | Diplomate ![]() |
Lieu de détention | Forteresse de Yedikule (- ![]() |
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Distinction | |
Archives conservées par | Archives diplomatiques (190FPAAP)[1] ![]() |
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Pierre Jean Ruffin (né le à Salonique, aujourd'hui Thessalonique, Grèce et mort le à Constantinople, aujourd'hui Istanbul, Turquie) était un diplomate français de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle.
Biographie
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Né en 1742 à Salonique d'un père drogman au Consulat de France, Pierre Ruffin est envoyé à Paris où il suit des études de langues au Collège Louis le Grand.
Il est nommé consul de France en Crimée et à Constantinople et interprète des langues orientales au ministère des Affaires étrangères.
A 32 ans, il revient en France où il séjourne pendant une vingtaine d'années et repart en 1795 à Constantinople comme secrétaire-interprète de l'ambassade[2].
À la suite du débarquement des troupes françaises en Égypte, il est fait prisonnier par Selim III avec Jean-Daniel Kieffer et l'ensemble de la légation française à Yedi Kule, au château des Sept Tours de Constantinople de 1798 à 1801[réf. nécessaire].
Bien qu'il n'aie rien publié, Pierre Ruffin était considéré par ses pairs comme un érudit orientaliste comme le prouve les échanges épistolaires avec son compatriote Sylvestre de Sacy, orientaliste distingué[2].
Bibliographie
- Henri Dehérain, La vie de Pierre Ruffin, orientaliste et diplomate, 1742-1824, Paris, 1929, deux tomes.
- Marie de Testa & Antoine Gautier, Drogmans et diplomates européens auprès de la Porte ottomane, par éditions ISIS, Istanbul, 2003, p. 184-186.
Notes et références
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