Po di sangui

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Po di sangui

Données clés
Réalisation Flora Gomes
Scénario Flora Gomes et Anita Fernandez
Musique Pablo Cueco
Pays de production Drapeau de la Guinée-Bissau Guinée-Bissau
Genre Comédie dramatique
Durée 90 minutes

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

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Po di sangui (littéralement « le bois de sang ») est un film bissau-guinéen réalisé par Flora Gomes, sorti en 1996.

Synopsis

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Fiche technique

  • Titre : Po di sangui
  • Réalisation : Flora Gomes
  • Scénario : Flora Gomes et Anita Fernandez
  • Photographie : Vincenzo Marano
  • Son : Pierre Donnadieu et Gérard Lamps
  • Décors : Joseph Kpobly et Étienne Méry
  • Costumes : Oumou Sy
  • Musique : Pablo Cueco
  • Montage : Christiane Lack
  • Production : Jean-Pierre Gallepe, Ahmed Attia, Flora Gomes
  • Société de production : Les Matins Films, Arco Iris, Cinétéléfilm
  • Pays d'origine : Drapeau de la Guinée-Bissau Guinée-Bissau
  • Format : Couleurs - 1,66:1 - Mono - 35 mm
  • Langue : Créole de Guinée-Bissau
  • Genre : Comédie dramatique
  • Durée : 90 minutes
  • Date de sortie : , Paris

Distribution

  • Ramiro Naka : Dou
  • Bia Gomes : Antonia
  • Edna Evora : Saly
  • Adama Kouyaté : Calacalado
  • Dulceneia Bidjanque : Luana
  • Djuco Bodjan : N'te
  • Dadu Cisse : Puntcha

Appréciation critique

« Po di sangui est un conte intemporel, ayant pour cadre principal un village. « Les villages sont très forts pour moi, c'est comme rentrer dans la cathédrale Notre-Dame, à Paris », dit le cinéaste. D'où le souffle religieux, hugolien, qui traverse de bout en bout cette épopée panthéiste, placée sous le signe de la gémellité, de la folie et de la lutte toujours renouvelée entre la vie et la mort. [...]

Ici, la clarté diaphane d'une aube du monde précédant un incendie (l'arrivée de Dou au village) ; là, une vision onirique époustouflante de rythme et de beauté (les femmes transformées en arbres, le cri scandé de la mère de Dou) ; plus loin, un récit biblique revisité par une Afrique rêvant de Terre promise (l'exode de deux villages dans le désert, le don de l'eau). Enfin, cette façon indirecte, sinueuse, d'entrer dans un plan avant de le cadrer. La figure moderne du mouvement, du déplacement, de la transformation est donc essentielle à ce film, qui rappelle à sa façon que le rapport au réel n'est pas une donnée naturelle et que l'homme, coupé du récit des origines qui fonde le lien collectif, ressemble à un arbre déraciné. »

— Jacques Mandelbaum, Le Monde, 14 novembre 1996

Distinctions

Liens externes

  • Ressources relatives à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Africultures
    • AllMovie
    • Allociné
    • British Film Institute
    • Centre national du cinéma et de l'image animée
    • Cinémathèque québécoise
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    • OFDb
    • The Movie Database
    • Unifrance
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