Thomas Lubanga

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Thomas Lubanga
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (63 ans)
DjuguVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Homme politique, militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Condamné pour
Crime de guerre ()Voir et modifier les données sur Wikidata

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Thomas Lubanga Dyilo, né le , est le fondateur, en 2001, et le président national de l’Union des patriotes congolais (UPC), soutenue par l’Ouganda puis le Rwanda. En , il rebaptise l'UPC en UPC/RP (Union des patriotes congolais/réconciliation et paix). Recherché pour crimes de guerre, il est le premier condamné dans l'histoire de la Cour pénale internationale (CPI).

Vie publique

Il commence sa carrière politique à l'Université de Kisangani dans l'ancien parti d’État, le M.P.R, comme plusieurs jeunes de son époque. Lorsque le multipartisme est instauré, il choisit l'U.D.P.S du docteur Étienne Tshisekedi, dont il sera élu président des jeunes du parti pour la région de l'Ituri durant plusieurs années. Les vicissitudes de la vie et le chômage qui frappe de plein fouet les jeunes Congolais vont le conduire à devenir colporteur dans différentes mines d'or de la province orientale, avant de tenir un stand de vente de haricots au marché central de Bunia.

En 2000, ayant la trame de son parti en tête, il rejoint le RCD/KML (réclamant une dette impayée de ses haricots fournis au centre de formation militaire de Rwampara à 15 km du centre ville de Bunia). Puis il apparaît pour la première fois comme sous-secrétaire chargé de la jeunesse au sein de l'union entre le RCD/KML et le MLC de Jean-Pierre Bemba baptisé FPLC (Forces patriotiques pour la libération du Congo).

Puis vient la dissidence, et il choisit le camp du RCD/KML où il est récompensé par sa nomination comme ministre de la Défense au sein du Rassemblement congolais pour la démocratie - Mouvement de libération (RCD-ML).

Ce mariage ne durera pas du fait qu'il tentera directement d'obtenir son rêve de nation de son parti basé dans son Ituri natal, déjà miné par la guerre fratricide opposant son ethnie aux Lendu. Faute d'un appui sérieux de l'Ouganda accusé d'alimenter les conflits en Ituri le RCD/KML se tournera vers le Lendu pour déstabiliser son adversaire, l'UPC quant à lui cherchant aussi un allié crédible et surtout fiable se ralliera au Rwanda. De plus l'ethnie lendu était soutenue par Joseph Kabila, le président de la république démocratique du Congo.

Accusations pénales par la Cour pénale internationale

Thomas Lubanga
Criminel de guerre
Information
Nom de naissance Thomas Lubanga
Nationalité Drapeau de la république démocratique du Congo Congolais (RDC)
Condamnation
Sentence 14 ans de prison
Arrestation
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Thomas Lubanga, arrêté les 16 et en République démocratique du Congo, remis à la Cour et transféré au quartier pénitentiaire de la Cour pénale internationale à La Haye.

Il est le premier individu à être mis en accusation par la CPI, dont les juges confirment les charges le . Il est inculpé de crimes de guerre, soit de deux chefs d'accusation pour enrôlement et conscription d’enfants de moins de 15 ans. Son procès a eu lieu du au à La Haye[1].

Le , la Cour pénale internationale prononce son premier verdict en le déclarant coupable de conscription et d’enrôlement d’enfants de moins de 15 ans, et du fait de les avoir fait participer à des hostilités[2].

Le la CPI le condamne à 14 ans de prison pour le recrutement d'enfants soldats lors du conflit en République démocratique du Congo[3]. La durée de sa détention courant à partir de la date de son arrestation, il a été libéré le 15 mars 2020[4].

Le , la CPI l'ordonne d'indemniser les victimes à hauteur de 10 millions de dollars ; mais reconnaissant son indigence, elle préconise que le Fonds indépendant qui a été mis en place au profit des victimes se substitue au condamné. Son ordonnance de réparation est confirmée en appel le [5].

Notes et références

  1. https://archive.wikiwix.com/cache/19981130000000/http://www.icc-cpi.int/Menus/ICC/Situations+and+Cases/Situations/Situation+ICC+0104/.
  2. « Premier verdict de la CPI : Thomas Lubanga Dyilo coupable de conscription et d’enrôlement d’enfants de moins de 15 ans, et du fait de les avoir fait participer à des hostilités », Communiqué de presse de la CPI,‎ (lire en ligne)
  3. « La CPI condamne le Congolais Thomas Lubanga à 14 ans de prison », sur yahoo.com via Internet Archive (consulté le ).
  4. « RDC : l’ancien chef de guerre Thomas Lubanga, libre après avoir purgé sa peine de 14 ans – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
  5. « Affaire Lubanga : la Chambre d’appel confirme la décision de la Chambre de première instance II fixant le montant des réparations auxquelles Thomas Lubanga Dyilo est tenu », sur International Criminal Court (consulté le )

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
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    • Pologne
    • WorldCat
  • TRIAL Watch: le procès de Lubanaga devant la CPI
  • http://www.icc-cpi.int/iccdocs/doc/doc247813.PDF
  • Portail judiciaire de La Haye : Thomas Lubanga Dyilo
v · m
Liste des individus ayant fait l'objet d’accusations par la Cour pénale internationale
Ouganda (janvier 2004)
République démocratique du Congo (avril 2004)
République centrafricaine - situation I (décembre 2004)
  • Jean-Pierre Bemba (AD/CD*)
  • Aimé Kilolo Musamba (CD*)
  • Jean-Jacques Mangenda Kabongo (CD*)
  • Fidèle Babala Wandu (CD*)
  • Narcisse Arido (CD*)
Soudan / Darfour (mars 2005)
Kenya (mars 2010)
Libye (février 2011)
Côte d'Ivoire (octobre 2011)
Mali (juillet 2012)
République centrafricaine - situation II (mai 2014)
  • Alfred Yekatom (P)
  • Patrice-Edouard Ngaïssona (P)
  • Mahamat Said Abdel Kani (D)
  • Maxime Jeoffroy Eli Mokom Gawaka (D)
Ukraine - situation II (mars 2022)
  • En fuite (F)
  • Décédé (†)
  • Arrêté par une juridiction nationale (N)
  • Détenu par la Cour (D)
  • Procès en cours ou programmé (P)
  • Condamné en 1e instance (C1)
  • Condamné définitivement (CD)
  • Acquitté en 1e instance (A1)
  • Acquitté définitivement (AD)
  • Remis en liberté pour abandon ou non confirmation des charges (R)
  • Liberté provisoire ou sous conditions en attente de l’appel (L)
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